Le retour à la maison à 3 n’a pas été de tout repos. Cela faisait une semaine que j’étais enfermée à la maternité, je n’ai pas pris la peine de sortir un peu m’aérer, je marchais trop lentement et en canard. Le top du glam…
Chéri me pressait, il était super stressait, Il avait déjà repris le travail et était venu me recupérer à sa pause déjeuner, il n’arrêtait pas de regarder sa montre. De plus ça a trainait, il y a eu un soucis avec ma mutuelle qui n’a rien pris en charge, fallait devoir avancer les frais et ça fait mal quand on ne s’y attends pas… surtout que l’on venait de régler la taxe d’habitation. J’ai du « courir » à la vitesse d’escargot certes, j’ai cru mourir rien qu’à traversant la route, un accouchement c’est éprouvant physiquement et mentalement, combiné à ma descente d’hormones et baby blues. Je n’ai fait que pleurer…
Une fois à la maison, rien n’est rangé, c’est pas propre… la litière des chats n’avaient pas été faite depuis une semaine, les chats ont commencé à pisser sur le canapé. L’odeur était horrible… et rentrer avec un bébé dans cet univers là, rebelote, je suis parti en sanglots. (à sa décharge, il était soit au boulot, soit à la clinique). Monsieur Chou a du rappeler son travail parce j’étais vraiment mal et a pris son après midi… heureusement, j’avais vraiment besoin de lui. On a pu mettre de l’ordre, aérer pour que je me sente enfin chez moi, j’ai pu sécher mes larmes. (même si d’autres sont venues s’additionner, parce que j’étais simplement heureuse).
PS : j’ai commencé cet article il y a un mois, pas un instant pour le publier ! Et toutes ces fautes inattention ! J’essaie de me relire mais le manque de sommeil se fait ressentir.